La galette des rois.

Aujourd’hui a été une journée spéciale puisque, comme tous les ans, je me suis dédiée toute l’après-midi à faire ma propre galette. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui en France, on célèbre l’Épiphanie en dégustant ce gâteau bien spécifique.

Cette célébration qui est au départ liée à l’Épiphanie, jour de célébration chrétienne et avant cela à des traditions païennes, est aujourd’hui célébrée par la majorité des Français et Françaises qu’ils soient chrétiens ou non.

Toutefois, vous l’aurez remarqué : l’Épiphanie est censée être célébrée le 6 janvier, et nous sommes aujourd’hui le 8 janvier. Pourquoi donc ai-je dégusté cette spécialité culinaire avec mes proches aujourd’hui plutôt que vendredi dernier ?  

Loin d’être une erreur, cette habitude est en fait datée d’une reforme de 1802 qui a transféré la consommation de ce gâteau au premier dimanche suivant le 1er janvier. La raison derrière cette réforme ? L’assurance que la consommation de la galette ne tombe pas pendant la semaine.

Je me suis donc pliée à cette règle et me suis mise au fourneau pour la concoction du gâteau que les personnes vivant dans le Sud de la France appelle la galette parisienne (ces derniers préfèrent consommer la brioche des rois plutôt que la galette).

Suivant toujours la tradition, au moment de couper et de distribuer les parts de cette spécialité faite de deux couches feuilletées fourrée de crème d’amandes plutôt que de frangipane, c’est ma fille cadette qui s’est placée sous la table afin de décider à qui reviendrait chacune d’entre elle.

Et oui, car la répartition des parts et le tirage du roi ou de la reine de la journée est quelque chose que nous prenons très au sérieux ! La couronnée de cette année ? Mon ainée, très heureuse d’avoir découvert la première fève qui, si l’on en croit la superstition, devrait lui assurer une année sous le signe de la prospérité et de la chance.